La méthode Noguès et l'épigénétique

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Les comportements et la façon de ressentir son vécu résulteraient, implicitement, d'adaptations environnementales, de stratégies gagnantes de survie, et de ce qui a été transmis et appris.

Chaque individu est unique, face à ses expériences, (souffrances, stress intenses ou des difficultés sociales, personnelles ou relationnelles). Il développe des réactions qu'il puise dans son capital inné, et dans son capital acquis.

Le fait que ses réactions s'avèrent avoir des conséquences inadaptées, témoigne d'une carence ou d'une suradaptation de ses acquis, entrainant des peurs et des blocages non fondés.

Exemple : Lorsque les conditions de vie ont été difficiles et qu'il a fallu lutter au quotidien le cerveau de l'enfant a pu apprendre implicitement que la vie est un combat au jour le jour.

Au résultat, adulte, la personne aura le profil de devoir lutter, pour des situations qui n'impliquent pas de combat.

Pour lui devoir lutter, est une deuxième nature.

La méthode Noguès et les neurosciences

Le cerveau est structuré pour nous permettre d'apprendre ce dont nous avons besoin pour notre survie, notre évolution nous permet également de développer ce qui nous est nécessaire pour une meilleure qualité de vie.

Deux entités cérébrales se révèlent capitales dans la prise de décision 

  • le lobe frontal (pensée intelligente, capacité d'agir, de planifier, d'organiser…)
  • le système limbique (siège des émotions et des peurs)

Les récentes découvertes dans le domaine des neurosciences démontrent que notre cerveau est doté de neurogénèse et que tout individu est apte à l'apprentissage tout au long de son existence par sa plasticité cérébrale. Le cerveau garde la trace de tout ce qui a été vécu. On sait aujourd'hui que le cerveau peut apprendre et désapprendre. Notre infrastructure est malléable et se modifie en fonction de nos expériences.

Ce travail permet de corriger les inadaptations, d'identifier les voies d'apprentissage à solliciter et d' établir avec la personne :

• ses nouveaux besoins
• ses nouveaux comportements
• son nouveau discours
• ses nouvelles perspectives

Ceci éclaire notre futur d'une nouvelle gestion de nos ressources potentielles et laisse augurer d'une meilleure qualité de vie, et d'une meilleure adaptation pour notre évolution.

Neurogénèse : l'étymologie nous indique : « neuro » vient du terme « neurones » qui désigne les cellules du cerveau et le mot « plasticité » vient du grec plastikos qui veut dire modelage ce qui est malléable, en fait, la neuroplasticité est la faculté du système nerveux à se réorganiser quand il subit un changement.